Technique chirurgicale habituelle

  • Incisions : Le chirurgien pratique généralement deux petites incisions de chaque côté du scrotum pour atteindre les canaux déférents.
  • Section et obturation : Chaque canal déférent est sectionné, puis ligaturé, cautérisé. Il s’agit de bloquer définitivement le passage des spermatozoïdes.
  • Fermeture : Les incisions sont ensuite refermées à l’aide de points de suture ou de colle chirurgicale. Les soins post-opératoires sont simples et la cicatrisation rapide.

Technique sans incision
(No-Scalpel Vasectomy)

Développée pour minimiser la douleur et les complications, la vasectomie sans scalpel se pratique souvent sous anesthésie locale, mais peut aussi être envisagée sous anesthésie générale selon les cas.

  • Ouverture minimale : À l’aide d’un instrument pointu spécifique, le chirurgien réalise une petite ouverture dans la peau du scrotum, sans recours au scalpel.
  • Section des canaux : Les canaux déférents sont isolés, sectionnés, cautérisés,  de la même manière que dans la technique classique.
  • Fermeture : Aucune suture n’est nécessaire. L’ouverture minime se referme d’elle-même, ce qui réduit les risques d’infection ou de saignement.

Contrôle post-opératoire

Quel que soit le type de technique choisi, il est indispensable de réaliser un spermogramme 3 mois après la vasectomie pour vérifier l’absence de spermatozoïdes dans l’éjaculat. Il est recommandé de continuer à utiliser une contraception jusqu’à confirmation de l’efficacité de l’intervention. 

La vasectomie, lorsqu’elle est bien réfléchie, constitue un moyen de contraception sûr et durable, avec peu de complications. Le dialogue avec l’équipe médicale est essentiel pour comprendre les implications à long terme et éviter un éventuel regret.